Biréli Lagrène plays Loulou Gasté 

L’album sortira le 29 septembre 2023 chez Dreyfus Jazz

Louis Gasté et Line Renaud avaient une profonde admiration pour Django Reinhardt dont on célèbre les 70 ans de la disparition cette année. Sous l’impulsion de Line Renaud qui souhaitait depuis longtemps que le catalogue de son mari soit revisité en Jazz manouche, « Bireli Lagrène plays Loulou Gasté » voit le jour. Qui mieux que Bireli Lagrène pour concrétiser ce projet ?

Dreyfus Jazz est fier de publier le nouvel album de Biréli Lagrène « Biréli Lagrène plays Loulou Gasté ».

Guitariste de renommée internationale, le génial Biréli Lagrène aborde le répertoire de l’auteur-compositeur français Louis Gasté avec une aisance folle, comme si toute cette musique avait été composée pour lui. Le guitariste virtuose et le célèbre auteur-compositeur ont un point commun, une passion pour Django Reinhardt. Ce magnifique disque est l’occasion de revisiter en mode jazz manouche des classiques tels que « Ma cabane au Canada », « Rose de mai » ou le mondialement célèbre « Feelings » (repris par Elvis Presley, Frank Sinatra, Nina, Simone, Shirley Bassey, The Offspring…).

Pour cette collection de chansons, le guitariste a travaillé en étroite collaboration avec l’initiatrice du projet Line Renaud, chanteuse et actrice française, star internationale et meneuse de revue au Dunes de Las Vegas dans les années 50 et 60 (où elle a joué avec Frank Sinatra, Dean Martin, Elvis Presley, Paul Anka…), et surtout veuve de Louis Gasté. Le choix des titres s’est fait naturellement mettant en avant à la fois des œuvres célèbres et des titres moins connus, l’objectif étant de choisir les plus belles chansons du compositeur.

Ce disque ‘songbook’ est un voyage musical étonnant et d’une classe absolue.


Plus d’infos sur Biréli Lagrène

Première guitare à cinq ans. Premier disque à quatorze ans. Biréli Lagrène a été initié très tôt aux sortilèges de la musique. 

La guitare, il est presque né avec, en 1966, à Soufflenheim, un des villages alsaciens où vivent les Manouches. Le gamin est doué, très doué, surdoué. Une sonorité pleine, un phrasé élégant, des traits fulgurants, son jeu est flamboyant. Et à 13 ans, on voit en lui le nouveau Django. Puis c’est le parcours musical que l’on sait, exceptionnel, tissé de nombreuses rencontres (Stéphane Grappelli, John McLaughlin, Al Di Meola, Paco de Lucia, Larry Coryell, Jaco Pastorius, Pat Metheny, Christian Escoudé, Charlie Haden, Marcus Miller ; j’en passe et des moins bons). 

Toutes ces années durant, il a appris à réinventer le jazz manouche, à s’approprier les standards, à enchanter les mélodies, à ébouillanter les harmonies et à culbuter les rythmes. Et toutes ces années durant, il a pris la (dé)mesure de la six-cordes ; il en maîtrise parfaitement les modulations et autres métamorphoses. 

Le piège, cela aurait été de se cantonner au rôle de fils spirituel surdoué de Django Reinhardt. Mais tout en réactualisant la manière et le répertoire de Django, Biréli Lagrène s’est forgé un style original.

L’année dernière, au printemps 2022, il en a surpris plus d’un en s’essayant à l’exercice ardu d’un tout premier album solo, Solo Suites. Sa guitare pétrie de swing manouche qui est sa musique de cœur (il en est l’un des meilleurs serviteurs), sa six-cordes au lyrisme échevelé calmait ses ardeurs virtuoses et empruntait une autre voie. Celle de la ligne claire, de la musicalité simple et lumineuse, de l’épure. 

Avec ce nouveau disque solo Biréli Lagrène plays Loulou Gasté, il poursuit dans cette voie. Il interprète les compositions de Louis Gasté dit Loulou Gasté (1908-1995), qui ne composa pas moins de 1200 chansons, dont « Ma cabane au Canada », « Rose de Mai » et « Feelings (Pour toi) » immortalisé par Elvis Presley et Frank Sinatra, « Un amour d’été », « Pour la bonne raison », « Le soir », « Sainte-Madeleine », « L’âme du diable », « If I love », « Ces p’tites choses-là » et « Django » que Biréli revisite en simplicité et majesté. Sous ses doigts, ces chansons douces, ces ballades tendres se transforment en standards éternels au charme d’hier et d’aujourd’hui. 


Less is more ? [Le moins c’est le plus ?] Plus que jamais, c’est la simplicité et la clarté qui guident le guitariste. Biréli Lagrène donne du poids à chacune de ses notes et les rend aussi légères et transparentes qu’intenses lorsqu’il les détache pour mieux les faire sonner. Sa virtuosité naturelle est comme enrobée d’un voile pudique, mais l’expression est au pouvoir et la musique toujours à vif. Pas d’ornements, pas d’effets de manche, les mélodies sont dépouillées à l’extrême, sont réduites à leur essence, leur beauté nue, vibrante.


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