Manuel Anoyvega Mora est la découverte cubaine de cet hiver avec son album Cuba Cuba qui sort le 8 novembre 2019. Après plus de quarante ans de carrière et l’accompagnement des plus grands, le pianiste cubain signe enfin son premier album en tant que leader, comme un pont entre le jazz et la musique cubaine, et entre Paris et Matanzas, sa ville natale.
Après avoir partagé pendant plus de vingt ans la scène parisienne avec les grands noms de la musique latine, Manuel Anoyvega Mora, pianiste et compositeur, sort un nouvel album entre jazz et musique cubaine d’un raffinement étincelant. Cuba Cuba nous offre toute la riche tradition de la salsa et un émerveillement renouvelé pour cette musique si chère de sa ville natale.

De sa grande maîtrise technique dont la réputation n’est plus à faire à l’éclectisme et une sensibilité qui fait la différence, le maître cubain cultive l’art des ornementations subtiles aux mélodies douces qui vous restent dans la tête.
Cette musique est accessible à tous, d’une universalité revendiquée et portée par Manuel Anoyvega. Il est accompagné de Pierre Guillemant à la contrebasse, Abraham Mansfarroll Rodriguez à la batterie, Guillaume Naturel au saxophone et à la flûte, et Inor Solotongo aux percussions. On pourra les écouter le 29 novembre au Studio de l’Ermitage.
Après
avoir partagé pendant plus de 20 ans la scène parisienne avec des
grands noms de la musique Latine tels que Ernesto Tito Puentes ou
Azuquita y su Melao, Manuel Anoyvega Mora nous offre son premier album
en leader Cuba Cuba.
Cet album est l’aboutissement de de son parcours
professionnel débuté il y a plus de 40 ans dans son Cuba natal. L’amour
et l’implication sont les premières de ses forces.
Amour tout
d’abord pour ses origines, Cuba mais plus particulièrement Matanzas, sa
ville de naissance d’où il puise son inspiration et à laquelle il voue
une véritable admiration en faisant appel aux rythmes et harmonies
locaux tels que le danzón et le guaguancó.
Le piano de Manuel, c’est
un pont qui nous emmène d’un monde à l’autre sans que l’on se rende
compte de quand on a franchi une frontière et sans savoir si on l’a
totalement franchie. L’on retrouve alors à la fois la musique cubaine
endiablée d’un Chucho Valdés avec le swing d’un Art Tatum, le groove
d’un Herbie Hancock et la fantaisie d’un Claude Debussy.
Pour
son premier album sous son nom, Manuel a aussi mis en avant ceux qui
lui sont précieux à savoir les amis, compatriotes et partenaires de
scène de toujours que sont les Cubains Abraham Mansfarroll Rodriguez et
Inor Sotolongo, respectivement à la batterie et aux percussions, mais
aussi les Français Guillaume Naturel et Pierre Guillemant, au saxophone
et à la basse. Là encore, Manuel est le pont qui traverse l’Atlantique
et unit son Cuba natal à sa France d’adoption pour former un groupe dont
le talent n’a d’égal que la générosité au service d’une musique qui
touche et qui parle à chacun au plus profond de son être.
A cette
sensibilité s’ajoute le sens du placement d’un Duke Ellington dont les
interventions ponctuent les percussions de ses compatriotes et acolytes
de longue date, MM. Abraham Mansfarroll Rodriguez et Inor Sotolongo. Se
crée alors un swing hors du commun, une alchimie toute particulière
constamment ravivée par le saxophone feutré de Guillaume Naturel et la
basse envoûtante de Pierre Guillemant, deux autres compagnons de route
de Manuel.
A eux tous ils créent une oeuvre nouvelle, complexe mais néanmoins touchante, un condensé qui par son universalité touchera et surprendra le plus averti des salseros comme celui qui se retrouve dans le piano de Debussy ou le sax de Lester Young.